Dès le début du XXIème siècle, les organisations internationales ont annoncé leur volonté d’éradiquer la pauvreté. Cette ambition passe naturellement par une meilleure alimentation des habitants de notre planète. Après plusieurs années au cours desquelles la situation s’est améliorée dans de nombreux pays, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché une crise alimentaire majeure et des millions de personnes doivent affronter désormais des conditions extrêmes de sous-alimentation. La guerre entre l’Ukraine et la Russie a aussi mis à l’agenda des gouvernements européens la notion de sécurité et d’indépendance alimentaire. Comment faire face à ces bouleversements ? Est-ce que ces catastrophes humanitaires et ces nouvelles contraintes viennent ralentir la transition écologique ? Comment transformer notre agriculture dans ce contexte et dans un climat de confrontations entre différents points de vue ? Pour aborder ces thémtiques, j’ai décidé d’interviewer Michel Eddi avec lequel j’avais eu l’occasion d’échanger lors de l’écriture de l’essai « Autonomie(s) ». Il m’a paru intéressant de l’interroger sur ces questions car il a travaillé au sein des principaux instituts français de recherche en agriculture et a présidé le CIRAD qui a une connaissance approfondie des différentes formes de paysannerie en France et à travers le monde. Nous évoquerons donc ensemble sa vision sur la situation actuelle, sur les objectifs écologiques et sur les confrontations grandissantes entre des pratiques opposées de l’agriculture.

Diffusion programmée le jeudi 13 mai

Depuis plusieurs décennies, la démocratie est confrontée à la défiance grandissante d’une partie de la population et à une montée des désirs d’autoritarisme. Les régimes totalitaires en profitent et regorgent d’influence pour déséquilibrer le monde libéral. Alors, de nombreux dirigeants politiques et citoyens français s’inquiètent et s’opposent sur les réponses à engager face à cette angoisse grandissante. Dans ce podcast, nous allons aborder une des réponses possibles : la démocratie participative et délibérative. Même si elle est appliquée de manière encore anecdotique, au cours des élections municipales ou lors de la convention citoyenne sur la fin de vie, elle suscite de plus en plus d’intérêt chez les femmes et hommes engagées en politique et chez des citoyens désireux de jouer un rôle dans l’avenir de leur pays.